3 réponses à ce sujet

[Avast]

Voici les textes que j'ai reçu

 

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[Avast]

de l'infinité je suis né
pour pouvoir admiré mon aimé
de sombre croc sur notre route
sont apparue pour semer le doute
mais avec ton aide ma douce
nous avons pu nous la couler douce
sur une planète perdue au milieu
de l'infinité de l'espace j’étais comme un dieu
a construire et développer mes plasma
et tu a toujours été la
même quand mes recherche n'ont pas abouti
tu m'a aimé et tu m'a sourit
ma douce pierre précieuse
tu est de toute les étoiles la plus délicieuse

[Avast]

Jour 1, Heure 27
“Aristophanea, dépêche toi de venir avaler tes cyberchocapiiiic !!!!!”
“Mhh ouais m’man, j’arrive…”
“Je ne le répéterai pas 10 fois, si tu n’es pas descendue dans 81 secondes, tu n’aura pas le droit d’aller explorer le nouvel univers avec nous !”
Ni une ni deux, la petite Aristophanea avait enfilé ses pantoufles lapinoux roses et avait dévalé les marches pour engloutir ses cyberchocapic en trois coups de cuillères.
“V’la m’man, j’peux aller ‘xplorer l’nouvel univers steplait steplait steplait????”
“D’accord mais fous ta cagoule, Evelyne Dhéliat a annoncé une pluie de météorites.”

La petite fille de 9 ans fut émerveillée en ouvrant la porte du vaisseau, jamais elle n’avait vu planète aussi belle : des rocher et des cratères à perte de vue, des restes de cadavres humains, des squelettes d’animaux totalement inconnus… Aristophanea se sentait déjà chez elle ici et n’avait qu’une hâte, retrouver son père pour l’aider à bâtir l’univers.

“P’pa, p’pa, j’peux t’aider à scier des cailloux?”
Son père la regarda tendrement, on voyait dans ses yeux toute la fierté qu’il ressentait d’avoir eu une fille, surtout aussi jolie. Elle ferait certainement une mère reproductrice formidable !
“Oui ma chérie, viens par…”
Il n’avait pas eu le temps de finir sa phrase qu’une météorite vient le percuter de plein fouet, ne laissant que quelques morceaux de lui éparpillés sur le sol. Aristophanea ramassa un bout de bras et un orteil à moins d’un mètre d’elle et courut se réfugier dans le vaisseau, vide. Sa mère, en voulant préparer le repas pour toute la famille s’était faite kidnapper par un Héros d’une grande alliance.

Aristohanea, désormais seule survivante de sa lignée, se promit de devenir la guerrière la plus respectée de l’univers. Elle se brossa les dents, et se mit au lit après avoir lu Tomtom et Nana.

Jour 2, Heure 29
“Driiiinnnggg…”
“Erf, j’aime pas l’matin moi…”
Aristophanea regarda un épisode de Dora l’exploratrice puis enfila son armure et son sac à dos. Tout empire qui se respecte a besoin de Rhénium, sélénium et d’azote pensait elle. Nul ne peut vivre de Chocapic et de diabolo grenadine ! La petite fille décida d’aller récupérer un peu d’azote chez son amie Lyly. Vaisseau en mode automatique, coordonnées de Lyly rentrées, et hop, la voilà arrivée.

“Hey, Lyly, tu m’change 20M d’zote contre un car’m’bar?”
“Coucou ma chérie !! Avez plaisir, tu sais bien que contre un Carambar, je ne peux rien te refuser !”
“T’sais Lyly, j’ai décidé de dev’nir une guerrière mega trop forte !”
“Euh… Oui, bien sur… Mais avec un nom so girly, tu n’arrivera jamais à te faire respecter ma chérie. Nous, les femmes, on nous mène la vie dure. A part procréer, nous ne servions pas à grand chose dans l’ancien univers.”
“J’stment, c’est un n’vel univers, faut changer les choses nop? Et si je changeais de nom?”
“Oui, change de nom, de robe et de céréales. Les Chocapic, c’est Oldschool, passe aux Miel Pops!!”

 

Aristophanea rentra dans son vaisseau, balança ses Chocapic, coupa ses cheveux et commanda des Miel Pops en promo chez VaisseauLeclerc.

Adieu Aristophanea, bonjour moi.

[Avast]

Au commencement, tout n'était que béance, un océan indivisible et infini de chaos où rien ne pouvait être distingué. Jusqu'au tout premier mouvement, le miens, la naissance de ce que vous appelez Histoire. Ce fut la fin du chaos. Une forme était apparue et les vagues autour d'elle mirent en mouvement l'espace, l'organisait. Ainsi la matière se regroupa et forma la terre, mes pensées inondèrent l'infini qui m'entoure et formèrent les eaux. Terres et eaux se mélangèrent jusqu'à former la vie. Afin de gouverner ce royaume et de le préserver du désordre j'arracha de ma chair deux morceaux qui engendrèrent mes frères, Mara et Rama. Le premier avait pour tâche d'organiser les cieux et le second de sculpter le sol.
Je n'aime pas la vie, c'est le retour de chaos qui j'ai fais disparaître, la négation de mon autorité. Ces créatures sont orgueilleuses. Elles défendent jalousement un territoire qu'elles se sont elles-mêmes attribuées. L'une d'entre elles est pire que les autres. Bipède et habile elle transforme son environnement. Elle est l'unique habitant de cette terre ayant conscience de ma présence mais elle m'ignore. Les prières et les offrandes n'ont duré qu'un temps, elle a rapidement eu la prétention de se croire mon égal et s'octroyant le droit de vie et de mort sur ses semblables, en se croyant maîtresse de la nature. Elle se cache dans ses structures, exploite les richesses de ma création et s'enfonce dans l'ubris.
Cela doit changer. Les mortels allaient subir ma colère et reconnaître l'existence de celui sans lequel il n'y aurait rien. L'air devint lourd et suffocant, les créatures dont ils nourrissaient moururent
mais cela n'était pas suffisant. Ces êtres égocentriques se terraient dans leurs montagnes de fer laissant les travaux à leurs machines. Ainsi ils voulaient créer eux aussi la vie à partir de la terre. Il en était hors de question. Le seul moyen de les arrêter était de sacrifier ma chair. Rama sculpta de nouvelles créatures à partir du sol : leur peau était aussi solide que la roche et leurs griffes aussi affûtées que des lances. Il déchira les continents pour faire sortir ces monstres des entrailles de la terre. Mara fit tomber les flammes des cieux pour faire brûler les récoltes et enfermer cet enfer sous une prison de fumée. La vie était condamnée, le repos allait enfin retrouver ses droits.
C'est ce que je croyais jusqu'à ce que leurs montagnes fendirent les cieux et se répandirent dans l'univers. J'étais destiné à être oublié dans les méandres de ma création, ils m'avaient vaincu...

Auteur inconnu, Chronique de l'extinction de la vie, texte retrouvé dans le cloître des montagnes bleues de Lyrlin et aujourd'hui disponible à l'Universal central museum de Lyrlin.

Lors de la Grande Marche et plus généralement du XIXème au XXIIème siècle, notre civilisation se développait à une vitesse extraordinaire, nous passions du moulin à vent aux
premiers canons à plasma. Nos industries avaient des besoins énormes pour offrir au monde toutes ces avancées, or les exploitations minières et surtout l'extraction d'azote étaient extrêmement polluantes. Les rejets de ces industries ont été extrêmement néfaste pour l'environnement. L'acidité de l'air ayant atteint des niveaux records la planète Lyrlin a perdu 94% de sa biodiversité et les espèces qui pouvaient vivre dans un tel environnement étaient dignes de nos pires cauchemars. Nous étions à l'abri dans les villes grâce à des bulles qui nous offraient un air purifié mais les populations vivant en retrait ont vécu un enfer d'où le sentiment de châtiment divin. L'utilisation des nanotechnologies dans le secteur minier fut une véritable catastrophe d'un point de vu géologique. Le sous-sol était creusé sous tous ses angles provoquant de nombreux tremblements de terres tous plus violents les uns que les autres.
Pour ce qu'il en est de la pluie de flamme, il s'agit de l'interprétation naïve de l'un des plus grave accident que nous ayons connu. Les satellites solaires apparaissaient comme la solution miracle pour fournir de grandes quantités d'énergie sans nuire davantage à notre planète. Cependant cette technologie n'était qu'expérimentale et ces satellites n'étaient pas aussi fiables que les actuels. Ils accumulaient beaucoup trop d'énergie par rapport à ce qu'ils nous envoyaient faisant d'eux de véritables bombes à retardement. Lorsque le premier à exploser, l'onde de choc a poussé les autres satellites qui ont quitté leur orbite et se sont écrasés sur Lyrlin. Cet accident à fait prendre conscience à la population du danger qu'elle encourrait et s'est indignée contre les autorités ce qui a permis au régime que nous connaissons de se mettre en place grâce au soutien du peuple prêt à donner de la voix pour faire changer les choses d'où le nom de notre civilisation : H***(anonymat respecté). Afin de satisfaire le peuple, le nouveau chef, le Grand Conducteur de la locomotive de l'Histoire a lancé une nouvelle vague de développement qui a permis la mise au point des premiers vaisseaux et plus tard l'installation de notre civilisation sur de nouvelles planètes.

Traduction et commentaires réalisés par Archibald Hoffman, doyen de l'université de la planète mère et chercheur pendant 132 ans aux laboratoires de Lyrlin.